Le Départ se fait au col de la descarga ou se trouve un parking, on s'y gare et on prend la direction du refuge de Batere, on passe devant le refuge qui se trouvera sur notre droite a environ (1487m), et on continu en suivant le GR10 ou il est indiqué ''col de la Cirera " qui nous fera passer derrière le refuge en montant par un sentier ou l'on passera devant 2 bâtiments abandonnés qui amène ensuite a un alpage
à 1665m d'altitude avec la présence de chevaux en liberté et une vue sur la tour
ensuite on continu par la montée qui devient plus rude
cette fois ( la partie la plus difficile ) en suivant toujours le GR10.
on arrive sur un petit pla herbeux ou se trouve un premier cairn et quelques chèvres de montagnes
Puis en repartant sur la droite , vous pourrez voir de plus près une sorte de cratère ou de gouffre : vestige de l'exploitation du fer par les romains qui ont construit une voie d'extraction à ciel ouvert
Retour sur route jusqu'au parking
Un peu d'histoire ...
La tour de Batère fait partie du système des tours à signaux qui a fonctionné en tant que réseau de communication militaire durant tout le Moyen Âge central, du XIe au XVe siècle.
Elle a été construite à la fin de la période des rois de Majorque vers 1340, dans le but de renforcer la protection du royaume face à la menace représentée par le roi d’Aragon.
Dans le dispositif d’information militaire du royaume de Majorque puis, après la défaite, dans celui de la Catalogne-Aragon, Batère a joué, avec la tour d’El Far (Tautavel) un rôle charnière de « nœud de réseau » vers lequel convergeaient les informations des autres tours, et à partir duquel tout était envoyé vers le point de commandement, à Castelnou et au-delà vers Perpignan.
Les signes étaient visuels : des feux de nuit et des colonnes de fumées le jour.
Batère fut édifiée en suivant un plan bien établi, qu’on retrouve dans d’autres tours construites à la même époque: rondes, hautes de 10 à 20m, comportant une citerne en sous sol pour recueillir les eaux de pluie, bien défendues par des murs de 3m d’épaisseur, dotées de deux étages, une salle d’armes et un dortoir, avec une terrasse en hauteur, occupées par des garnisons de 5 à 10 hommes. Elles permettaient de faire des feux la nuit ou de la fumée le jour pour signaler les approches ennemies